mars 1, 2021

Où il fait bon vivre. Où une volonté vise le Bonheur et le Bien-Être de chacun.

Ces mots nous en rappellent un autre si populaire depuis quelque temps…bienveillance. C’est plus qu’une simple gentillesse, c’est une injection de plus de douceur, d’indulgence et de respect dans notre demeure… En étant bienveillant, on est plus compréhensif, plus ouvert aux différences.

En tant qu’intervenantes, nous sommes amenées à accompagner les familles dans leur réalité. Parfois, les parents doivent travailler une certaine bienveillance envers leurs enfants, d’autres fois, ils doivent travailler une certaine bienveillance envers eux-mêmes.

Dans l’éducation des enfants, la bienveillance, c’est nécessaire, certes. Toutefois, elle doit être accompagnée de fermeté.  L’une ne va pas sans l’autre, elles se complémentent.

Apprenons à être bienveillants envers nous-même, chers parents. En établissant nos l-i-m-i-t-e-s. Être fermes sur ce qui n’est pas permis. C’est un apprentissage à reconnaître et appliquer pour établir une douceur dans nos foyers… Incontournable.

De nos jours, nous sommes axés sur la compréhension, qui peut, à certains moments, excuser certains comportements. Cette compréhension ne doit cependant pas excuser le comportement agressif – lancer des objets, lancer une série d’insultes, donner des coups… Ce comportement doit déclencher un message clair : ‘’C’est Non!’’. Là où la fermeté prend tout son sens.

Naturellement, il doit y avoir un enseignement et des apprentissages à faire sur la façon dont on gère certaines émotions – très pratique pour toute la vie, tant enfant qu’adulte!  L’accompagnement efficace de nos enfants se fait en évitant d’excuser leurs gestes violents posés sous l’impulsion de leurs sentiments. Une conséquence doit être appliquée pour appuyer notre message clair face à l’agressivité. Nous n’aborderons pas ce thème en profondeur dans cet article, car le choix approprié de conséquences dépend de plusieurs aspects… Chaque conséquence a sa raison d’être selon l’ampleur de ce qui est fait – le vécu de l’enfant, son âge, la fréquence des gestes, etc. (De ce fait, l’application d’une conséquence appropriée est un sujet qu’on aborde souvent en coaching familial et parental.)

Aucun, ni le parent ni l’enfant, n’a l’autorisation d’utiliser la violence et les insultes envers l’autre. Ce n’est pas autorisé dans la société et ça ne doit pas l’être dans nos familles, non plus.

Même si on ne va pas bien, aucun être humain ne peut servir de punching bag pour un autre. Et surtout, quand on ne va pas bien, c’est là que bienveillance et fermeté doivent se donner la main.

Soyons un modèle. Un bon, parfaitement imparfait. Il y a eu débordement de notre part? On s’excuse – sans justification ni explication… On assume. On se réajuste. Une façon concrète de sécuriser nos trésors et ainsi permettre à la douceur de notre maisonnée de faire son œuvre dans la vie de chacun.